Dans l’univers abject qui écrasait les survivants du quartier, Peisinóê jouait un rôle important. La sirène du Bronx se tenait souvent à l’angle de la 161e rue, distribuant à qui pouvait s’en payer, des doses d’une rare pureté. On raconte que les jours d’équinoxe, elle distribuait gratuitement sa précieuse marchandise aux enfants de ses meilleurs clients, s’assurant par là même, une clientèle fidèle et pérenne.